Gueule de bois phénoménale...

Publié le par YEBO!

...mais sans alcool. Lendemains d'une cuite non désirée. Rêves étranges de monstres hybrides mi hommes mi femmes; tête et barbe de johnny, chevelure et bouche de mireille, dégaine de l'autre tâche de chez rouquier et taille générale nain de jardin, mais avec grandes oreilles, hurlant la marseillaise à m'en crever les tympans. Je me réveille en sueur.

 Ma maman m'a toujours dit de ne pas juger les gens sur leur physique mais là, devant l'hydre, je ne peux pas m'en empêcher... Cette gueule de bois, c'est comme si je me réveillais cocu après des mois d'hypnose et m'apercevais que ma femme, si douce, si gentille, se révélait être un mafieux albanais avec gourmette et chaîne en or, poil sur thorax. Un cauchemar! Un parangon de bofitude, de beaufattitude qui renvoie les guignols à la trappe tragi comique grecque. Help Tabary, Iznogoude est devenu calife!

 Au début de ma carrière, j'étais homme de finances dans une célèbre usine à rêves US et on blaguait souvent avec un collègue vendeur multi-spot : "le pouvoir et l'argent". Sous entendu (dans ses rêves) lui le pouvoir, moi l'argent (enfin sa gestion). Indissociable, indissoluble. Je ne sais pas 20 ans après s'il a le pouvoir moi je n'ai pas forcément l'argent mais le fait est qu'on a tous les 2 trimé à s'en niquer les yeux et la colonne pour accroître le "below the line" de fonds de pension pour très jeunes retraités ghettoïsés.

 J'ai jamais été de gauche ou de droite. Libre penseur? Merci chers parents. Anarchisant de la cabeça, mais toujours respectueux de l'intelligence et de la dignité. D'où la gueule de bois carabinée.

 Et cet article dans le Monde des livres du vendredi 5/05 me fout la trouille, qui traite de l'agonie du savoir et de périls sur l'université. C'est comme si (ce que je ressens) on rentrait dans un âge glaciaire pour les neurones créatifs et caniculaire pour les synapses productives. Productives de flouze. Pour les gens de pouvoir. Surchauffe. Bienvenus au pays des clones de Mickey méprisants.

Publié dans gubpasline

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