Soirée luandaise

Publié le par YEBO!

Beaucoup de gens blancs en blanc donc, beaucoup d’ingénieurs de Centrale qui font leur temps en Angola pour palper le magot et investir leurs économies qui dans un appartement du 16ème qui dans un cottage normand. Soirée assez tristoune in fine, une armada d’infirmiers costumés dans leur couleur d’apparat préférée, et un anesthésiste de 60 ans à la fête, bien conservé, dansant à merveille et le teint pourtant si gris sous les lumières de fête. Me sentais fatigué, peu intéressé, loin des fêtes d’antan. Pourtant, je m’étais appliqué. L’esprit y était. T shirt blanc, pantalon blanc crème rayé en lin, mocassins marrons, panama et lunettes de soleil. Effet assuré à l’arrivée. Mais assez vite, une fois les embrassades avec les amis proches faites (un mécano d’hélicoptère qui a fait le périple Marseille Cagliari Tripoli Agadès quelques autres villes étapes le golfe de Guinée Luanda, soient 25 heures de vol avec 25000 euros cash pour payer le kérosène et les taxes aéroportuaires, à 2000 mètres d’altitude - sauf quand il survole l’Aïr – entre nuages d’orage et atlantique. Ça me fait rêver, ça fait Saint Ex. Un autre, patron d’entreprise de construction BTP génie civil, alsacien peu causant et si sympa, avec qui l’on parle des chances d’obtenir les marchés de l’école en cours.

Des femmes me saluent que je ne reconnais plus. Je m’assois et me vide la tête. Le gérant de supérette améliorée, fatigué, siffle sa femme car il veut rentrer. Dégoûtées, les autres femmes cancanent et le canardent. Je veux dormir mais le DJ commence à mettre de la musique plus engageante (Sexbomb, de Tom Jones, arrive à me faire bouger les jambes. Marrant, avec MAT on a fait un morceau qui s’appelait Sexbomb dont le refrain était « merci Einstein, merci Freud, psycho farceur, psychopathe…)

Et enfin retour au bercail…  

Publié dans gubpasline

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article